
Chapitre 13: Doutes
Lui, il continuerait à rester avec elle inconsciemment. Mais elle, comment ferait-elle pour le regarder et faire comme si de rien n'était ? Bon sang, qu'est-ce qu'il lui avait pris de s'emmouracher de ce serpent ?
Se levant, elle se regarda dans le miroir de la pièce, grimaçant devant l'état de ses cheveux, emmêlés comme pas possible. Elle aurait pu régler ce problème facilement si elle avait eu sa baguette, mais elle était restée dans ses affaires à côté de son lit dans la salle commune des Serpentards. S'injuriant une fois de plus, elle sortit de sa chambre pour rejoindre la salle de bains. Elle avait une mine affreuse, aussi elle se passa de l'eau sur le visage, ce qui eut un effet bénéfique même si sa mine restait maussade, la jeune fille étant bien trop tourmentée par ses sentiments pour paraitre joyeuse.
Elle attrapa une brosse qui trainait par là, elle donna plusieurs coups vigoureux, quitte à se faire mal. Une fois qu'elle trouvait qu'elle était regardable, elle retourna dans la salle commune, voulant sortir pour récupérer le plus vite possible sa baguette magique, et s'arrêta net.
Deux yeux gris la figèrent aussi surement que l'aurait fait des bottes de plomb.
« Enfin réveillée ? C'est pas trop tôt Granger... »
Incapable de répondre, elle était tétanisée, son c½ur battant bien trop vite à son goût, confirmant ce qu'elle pensait ressentir pour le garçon. Bon sang... L'ancienne Gryffondor ne réussit à répondre une quelconque remarque acerbe, ce qui étonna Drago, qui la dévisagea.
« Un problème ?
-Pourquoi ? »
Cette question lui avait échappée, elle lui brûlait beaucoup trop les lèvres. Le garçon fronça les sourcils. Elle l'avait si mal pris que ça ?
« Ecoute Granger, sa ne m'a pas fait plus plaisir qu'à toi, mais je n'avais pas le choix.
-Tu veux vraiment tout faire pour que je ne m'approche pas de Cormac ?! »
C'était la chose la plus intelligente à dire pour ne pas que le blond ne comprenne la véritable raison de sa colère. Et ça fonctionna. En effet, Malefoy serra les dents pour s'empêcher de s'énerver. Etait-elle assez aveugle pour ne pas voir que McLaggen était hypocrite, et lui mentait ? Un sentiment le prit au ventre en se disant qu'elle faisait plus confiance à cet imbécile plutôt qu'à lui. Cette sensation qui ne l'avait jusqu'alors saisit qu'à cause de la gloire de Potter. Il était jaloux. Parce qu'il essayait chaque jour de gagner la confiance d'Hermione, et qu'elle semblait lui accorder de moins en moins, alors qu'elle suivait cet ancien Gryffondor les yeux fermés.
« Je n'en ai rien à faire de cet idiot ! Accordes-lui ta confiance si tu veux, mais il a faillit me tuer, et toi au passage !
-Quoi ? »
Elle le regarda sans comprendre, mettant enfin ses pensées contradictoires concernant le garçon de côté, laissant enfin le garçon s'expliquer, ce qu'il fit après un soupir excédé.
« Avant que Carrow se ramène dans l'infirmerie hier, j'étais en train de te dire qu'elle avait prétendu savoir qui avait lancé ce sort. Elle a affirmé que c'était toi.
-Mais...
-Je pense bien que ce n'est pas toi, ou alors tu joues drôlement bien ton jeu. Mais par contre, je sais qui était avec toi avec ce moment. »
En comprenant ce que sous-entendait Malefoy, Hermione s'énerva. Qu'est-ce qu'il cherchait à la fin ? Mais, alors qu'elle allait lui demander ce qu'il voulait faire en accusant Cormac, elle trouva une meilleure idée.
« Et pourquoi ce ne serait pas moi qui t'ais lancer le sort ?
-Parce que, soupira-t-il, je n'y crois pas une seconde. Tu ne te jetterais pas sur moi juste après avoir tenté de me tuer, à moins que ton intelligence soit soudainement partie.
-En quoi Cormac serait-il celui qui t'aurait fait ça alors ? Il n'y avait pas que lui et moi là-bas.
-Si je te le dis, sa ne va pas te plaire, et tu ne vas pas me croire.
-Dis-le moi Malefoy !
-C'est que, soupira le garçon, la dernière fois que j'ai vu tous les mangemorts, il y en avait un nouveau, et je n'ai pas vu son visage, mais il semblerait qu'un autre élève de Poudlard ait rejoint Voldemort.
-Je vois où tu veux en venir, dit-elle avec colère, mais Cormac n'est pas un mangemort !
-Qu'est-ce que tu en sais ? Je parie que tu ne te doutais même pas que Carrow en était une !
-Je te retourne la question ! Tu ne sais rien de Cormac ! »
Furieuse, la jeune fille retourna dans sa chambre comme une tornade, claquant la porte. Mauvaise idée. Elle entendit le garçon s'asseoir contre cette dernière, soupirant. Il ne comptait pas lâcher l'affaire, mais la fille était trop butée à son goût, incapable d'ouvrir les yeux. Seulement, ce qu'il ignorait, c'est qu'il créait maintenant un tel trouble chez l'ancienne rouge et or, qui ne savait plus où elle en était, qu'elle refusait d'abandonner les dernières certitudes qui lui restaient.
« Granger, arrête de bouder comme une enfant, et réponds-moi : est-ce que McLaggen avait sa baguette ? »
La fille se mordit la langue. Lors d'un match de Quidditch pour qu'aucune tentative de triche ne soit commise, ou du moins afin de réduire les risques, les baguettes étaient interdites, bien que les élèves ne se font évidemment pas fouillés, la seule mesure prise étant que certains adolescents soient pris au hasard à chaque fois pour vérifier le respect de cette règle.
Le c½ur d'Hermione battit à tout rompre, alors qu'un insidieux souvenir se glissait en elle. L'objet qui s'était appuyé sur sa cuisse, et que Cormac s'était empressé d'enfoncer dans sa poche, était de toute évidence une baguette magique. Comment avait-elle fait pour ne pas s'en rendre compte ?
Qu'était-elle sensée dire à Drago ? Elle ne voulait pas donner raison au prince des serpents, et encore moins s'imaginer d'une quelconque façon qu'il pourrait ne pas avoir tort, mais il s'était fait agresser après tout, et il avait le droit de savoir...
« Je... Je ne sais pas. »
Un soupir lui répondit, et elle ne sut comment le prendre. Inconsciemment, elle s'assit elle aussi contre la porte de sa chambre, le mince panneau de bois seul séparant les dos des deux adolescents.
« Granger, je sais que c'est faux... Je vais prendre ça pour un oui. Donc tu vois, j'ai raison de me douter de lui. »
Serrant les dents, la fille refusa de se dire qu'il était possible que son ami ancien Gryffondor soit pour quelque chose dans l'évènement de la veille. Certes, elle lui en avait voulu pour ce qu'il avait dit pour la retenir dans les tribunes, mais à ce moment elle était apeurée et paniquée. Mais soudain, elle se souvint de l'étrange indifférence dont il avait fait preuve à ce moment précis, et ses doutes lui firent plus mal encore, son comportement étant définitivement suspect.
Devant le silence de son homologue, Malefoy se demanda ce qu'elle fichait. Il l'avait senti se poser contre la porte à travers le bois de celle-ci, mais aucun bruit ne filtra plus. Alors qu'il supportait habituellement très bien ce calme, le préférant même, le manque de répartie de son ancienne ennemie l'inquiétait.
« Granger ?
-Tu ne m'as toujours pas expliqué pourquoi. »
Fut un temps, le jeune homme n'aurait absolument pas compris de quoi elle parlait. Seulement, il devait l'admettre, il commençait à la connaitre, et arrivait désormais à la suivre. Après un énième soupir, il répondit :
« Parce que Carrow était prête à te faire passer pour coupable par tous les moyens –elle croyait vraiment en ce qu'elle disait- et je savais qu'y avait qu'une solution pour qu'elle accepte que ce ne soit pas toi.
-Je ne vois pas en quoi ça aidait à la chose. Et puis pourquoi tu m'as encore sauvée ? Tu n'es pas encore lassé ? Ou tu veux encore t'amuser à m'ennuyer ? »
La remarque blessa Drago, car une fois de plus elle lui rappelait sans doute sans s'en rendre compte qu'elle ne lui faisait pas confiance, et qu'elle le pensait encore animer de mauvaises intentions, mais il ne laissa rien paraître en répliquant :
« Je l'ai fait parce que, que tu le crois ou non, je n'ai aucune envie de te voir sur ton lit de mort, déjà que tu me fais peur quand tu es mal réveillée le matin, alors là... »
Elle ne put s'empêcher de sourire bêtement en entendant cela, à la fois touchée par ce qu'il sous-entendait que sa fierté malfoyenne ne lui permettait pas de dire clairement, mais aussi devant une pique verbale contre laquelle elle lui aurait volontiers lancer un coussin à la figure.
Pourquoi aimait-elle le seul garçon qui était à la fois le plus inaccessible et le plus déconseillé ? Elle prit entre ses doigts le magnifique pendentif qu'il lui avait donné. Le serpent émeraude semblait se moquer de son sort, et elle le laissa retomber sur sa poitrine.
« Et puis, je n'ai pas perdu mon temps depuis que je suis obligé de rester avec toi pour finalement te voir quand même être dans de sales draps. »
Elle ferma les yeux, la tête contre la porte. Il ne lui avait toujours pas répondu à quoi cela avait servit qu'il l'embrasse, mais elle était incapable de lui demander clairement, beaucoup trop mal à l'aise. C'est pourquoi elle fut surprise quand il continua d'une voix monocorde :
« Tu sais, chez les mangemorts, il y a une chose qui peut convaincre quelqu'un de l'innocence d'une personne. Parce que Voldemort nous a toujours dit que l'amour était une faiblesse inutile, qui ne faisait que crée des failles. Il dit que quiconque succomberaient à cette émotion futile est enchainée à quelqu'un, incapable, si besoin était, de se débarrasser de la dite personne, même si elle nous mettait en danger. Aussi, si je t'ai embrassée devant Carrow, c'était pour qu'elle soit persuadée que tu sois amoureuse de moi. Ainsi, elle ne te chercherait pas de problème. »
Il avait tout dit d'une traite, trouvant son discours étonnamment personnel. Il fallait avouer qu'il cherchait à ressentir ce sentiment qui lui avait été interdit depuis bien longtemps. Et en plus, il commençait à comprendre quel était exactement cet instinct de protection dont avait parlé son ancien maître, ne réussissant à s'empêcher de le ressentir avec Granger, même s'il refusait de comprendre pourquoi. Après tout, ce n'était pas possible, c'était Granger. Hermione Granger. Non, il lui était juste reconnaissant, c'est tout, et c'était pour ça qu'il avait cette impression de n'avoir jamais ressenti ça.
Voldemort avait-il conscience de la puissance de l'amour ? Au moins un peu, mais il devait se le cacher à lui-même pour ne pas s'en inquiéter. Et puis, de toute façon, il avait le c½ur bien trop noir pour
Hermione se posait aussi cette question, bien qu'elle fût troublée d'entendre Malefoy parler d'amour. C'était pour le moins... étrange. Et déstabilisant, surtout avec ses sentiments pour le garçon.
« Tu vas arrêter de bouder maintenant ? Parce que je veux savoir si oui ou non c'est McLaggen qui m'a fait ce mauvais coup, et pour ça, tu es la mieux placée. »
Sans répondre, la jeune fille se leva vivement et ouvrit la porte à la volée quelques secondes après, ce qui faillit faire tomber le garçon aux cheveux blond qui était adossé tranquillement contre ce qui le séparait une minute plus tôt de l'ancienne Gryffondor.
« Ne compte pas sur moi pour le manipuler, je ne suis pas comme toi Malefoy.
-Ça, grommela-t-il trop bas pour qu'elle comprenne, je l'avais bien remarqué...
-Tu as dis quoi ?
-Que tu es absolument charmante quand tu veux défendre ton petit copain. »
Il ne vit pas l'oreiller que la jeune fille avait apparemment pris en prévention, pas avant qu'il ne lui tombe dessus du moins. Il la regarda en faisant semblant de ne pas comprendre.
« Ah, ce n'est pas encore officiel ? Excuse-moi d'avoir percé ton secret à jour !
-Je-ne-sors-pas-avec-Cormac ! »
Irritée, la jeune fille avait bien détachée les mots à travers ses dents serrées pour bien faire passer le message. S'il savait la vérité ! Là, il rirait moins ! Ou alors, il s'en moquerait encore plus... Oui, il ne fallait pas qu'il connaisse la vérité. C'était hors de question.
« D'accord, d'accord, si tu veux ! dit-il en se levant tout en mettant les mains en évidence pour montrer qu'il était désarmé, laissant le coussin d'Hermione au sol. Mais il faut que tu continues à le voir pour savoir s'il joue un double jeu ou non.
-Je ne vais pas l'utiliser ! Et je refuse que tu m'utilises pour parvenir à tes fins !
-Je pense avoir le droit de savoir qui m'a fait tomber de mon balai de façon aussi lâche. »
Le ton neutre qu'avait prit le garçon tranchait encore plus avec la note de menace que contenait sa phrase. S'attaquer à Drago était dangereux, Hermione l'avait plusieurs fois pensé au cours de cette année. Mais l'attaquer en traitre, ça frôlait le suicide...
Et puis, l'ancienne Gryffondor avait elle aussi envie de savoir la vérité, les doutes qu'avaient soulevé son homologue ne pouvant plus partir désormais jusqu'à ce qu'elle en ait le c½ur net, et qu'elle puisse démontrer au garçon blond qu'il avait tort.
Celui-ci se dirigea alors vers le canapé, et le c½ur d'Hermione se serra en le voyant boiter. Comment avait-il convaincu l'infirmière de le laisser sortir alors qu'il n'était pas totalement remis.
« Granger, dit alors Drago en la voyant le regarder la mine soucieuse, depuis quand tu te fais du mouron pour moi ?
-Depuis que je me suis rendue compte que tu es encore plus insupportable que d'habitude quand tu es blessé. »
Elle lui avait répondu du tac-au-tac, cherchant à ce qu'il ne remarque pas une fois de plus son trouble. Décidemment, elle allait avoir beaucoup de mal maintenant. Cependant, elle tenta de se concentrer sur autre chose. Il fallait qu'elle arrive à prouver l'innocence de Cormac. Il fallait donc qu'elle le retrouve.
« Tu dois toujours continuer à me suivre ?
-Oui, je n'ai pas le choix. »
Génial. Décidemment, le destin, le hasard, la fortune, ou tous les trucs de ce genre, devait la détester. Après un soupir, elle sortit de la salle commune, bien décidée à trouver Cormac, et Malefoy la suivit en boitillant. En le voyant, elle expira fortement une seconde fois.
« Bon, je parlerais à Cormac, mais pas avant que tu puisses me suivre correctement, j'ai l'impression de te trainer de force.
-Pourtant tu le faisais sans remord quand tu passais ton temps à la bibliothèque. »
Alors qu'elle levait les yeux au ciel, ce que Drago devina au silence qui suivit ce qu'il venait de dire plus qu'en le voyant, il se fit une fois de plus la réflexion qu'il la trouvait bien étrange ce matin, même si elle avait toujours sa répartie, elle était... bizarre. Mais il ne pouvait pas en dire moins de lui-même. Qu'est-ce qu'il lui prenait à hésiter de laisser la jeune fille approcher à nouveau de McLaggen ? Certes, il pensait sincèrement qu'il pouvait être ce nouveau mangemort dont il avait parlé. Car oui, c'était limpide pour Malefoy que Cormac n'était plus un simple élève. Tout simplement car il répétait exactement ce qu'avait fait le Serpentard au début. Il avait appris à utiliser les personnes autours de lui. Il séduisait les filles qu'il voulait. Il se sentait supérieur. Oui, c'était le comportement typique d'un adolescent se sentant soudain plus puissant.
Mais jusqu'à présent, il n'avait jamais tergiversé avant de laisser quelqu'un prendre des risques, même Blaise, quand il savait cela nécessaire. Pourtant, il se jura de ne pas la quitter des yeux en présence de cet ancien Gryffondor...
Comme lors de leur première retrouvaille, Hermione réussit à repérer Cormac un samedi après-midi dans la bibliothèque. Une semaine s'était écoulée depuis le match, et l'ancienne rouge et or avait bien crut qu'elle n'arriverait jamais à lui mettre la main dessus, car il semblait l'éviter soigneusement.
Au moins, durant ces sept jours, la jambe de Drago fut entièrement guérie, et c'était comme si rien ne s'était jamais passé. Enfin, ça aurait été possible, si le garçon ne le rappelait pas sans cesse, encourageant Granger à réussir à parler à son ami en la provoquant en se plaignant que justice ne soit pas faite –et la fille savait aussi bien que lui que « justice » dans sa bouche revenait à une bagarre, ou un duel magie- et il ajoutai à cela des dizaines de remarques plus ou moins désagréable, déclarant que leur trêve était rompue jusqu'à ce qu'elle l'aide vraiment, ce qui avait le don de l'exaspérer.
Aussi, en apercevant la chevelure blond cuivré de son ancien camarade, elle bondit presque de joie, devant le regard contrit de son homologue.
« Pourquoi tu fais cette tête, alors que tu passais ton temps à me dire que j'avais intérêt à le retrouver ?
-Pour rien, mentit-il, Granger, pour rien. Enfin, ne put-il s'empêcher d'ajouter avec un sourire sarcastique, juste un peu parce que tu n'assumes pas ta véritable passion pour ce mec... »
Il avait plus deviné la baffe qu'il faillit se prendre qu'il ne la vit arriver, aussi il s'était précautionneusement écarté de la lionne, qui donna un coup dans le vide, le rouge au joue. Le blond dut se faire violence pour ne pas sourire, chose qu'elle aurait très mal prise, alors qu'il en mourrait d'envie, faisant semblant de se plonger avec intérêt dans la lecture des titres se trouvant sur les dos des livres de l'étagère face à lui.
La fille brune se dirigea donc vers Cormac, non sans avoir levé les yeux au ciel, et toussota pour signaler sa présence. Le Serdaigle se retourna avec une lenteur exagérée, sachant très bien qui se trouvait dans son dos, avant même de voir la jeune fille qui se tenait tête légèrement baissée pour qu'il ne voit pas son visage, car elle était étrangement expressive devant ce garçon, et attendit qu'il parle, incapable de dire quoi que ce soit. S'excuser ? Elle n'avait pas eu tort la semaine précédente d'avoir dit ce qu'elle lui avait jeter au visage, car elle le pensait, et trouvait toujours qu'il n'avait pas eu les mots appropriés à la situation. Mais si elle voulait faire bonne figure et...
« Tiens, Hermione Granger se rabaisserait-elle à adresser la parole à un idiot ? »
Cet humour noir teinté d'ironie... Le c½ur de la fille aux cheveux châtains fit un bond. Il ne manquait qu'un sourire en coin sarcastique, que le garçon, bien qu'elle n'en avait pas conscience, aurait très bien put faire à la perfection, pour qu'il soit l'exact reproduction de Drago. Embrouillée, la jeune fille ne put s'empêcher de ravaler sa fierté et, contrairement à ce qu'elle aurait fait face au vrai Malefoy –devant qui elle aurait répondu avec un autre sarcasme-, elle bredouilla :
« Je... je suis désolée... Pour ce que j'ai dit je... J'étais préoccupée donc ce n'était pas ce que je voulais dire ! »
Elle avait à peine empêché sa voix d'aller dans les aigues à la fin de sa phrase. Quelques étagères plu loin, un certain Serpentard serra les dents. Quelle était cette Granger faible et influençable ? Elle faisait peine à voir, à délaisser ainsi sa fierté de lionne...
Mais en levant la tête, le regard gris du garçon aperçut celui, vert, de McLaggen. Mais bien évidemment ! Quelqu'un arrivait aussi bien que lui, prince des serpents, à embobiner les filles. Et la raison pour laquelle le dit prince n'avait jamais vu cette ancienne Gryffondor comme ça, c'était parce qu'il n'avait jamais eu cette influence sur elle. Il était stupide, elle s'engouffrait dans un piège tête baissée, dans lequel il l'avait délibérément poussé, et il n'avait plus d'autre choix qu'attendre en regardant discrètement les deux anciens rouge et or.
Il voulut baisser la tête, mais trop tard, ne pouvant échapper à la scène qui se déroulait sous ses yeux : Cormac avait lentement baissé sa tête vers Granger, la regardant d'un air sensuel à mourir, avant de murmurer à l'oreille de la fille quelque chose que Malefoy ne comprit pas, mais la fille devint rouge pivoine, l'air troublée, et le Serpentard du se retenir de se jeter entre eux deux alors qu'il devinait exactement ce qui allait se passer, une boule se formant dans le ventre quand il vit le visage de l'autre garçon se rapprocher de celui de la brune, avant de le coller en l'embrassant.
Des centaines de pensées défilèrent dans la tête de Drago, la plupart insultant McLaggen, d'autres encore ordonnant mentalement à Hermione d'arrêter ça, certaines osant dire qu'elle embrassait vraiment tout le monde et n'importe qui. Mais surtout, il ne comprenait pas pourquoi cette scène lui faisait si mal. « Ce n'est qu'une Sang-de-Bourbe qui se fait faiblement manipulée », voilà ce qu'il aurait pensé des semaines auparavant. Mais là, ce n'était plus la fille au sang souillé qu'il voyait mais quelqu'un à qui il s'était étrangement attaché. Comment pouvait-il ressentir autre chose que de l'animosité envers cette fille ? Son éducation avait pourtant établi une règle dans sa tête, claire et nette : les sangs impurs ne sont pas des gens fréquentables. Et pourtant, il donnerait tout pour qu'il puisse continuer à asticoter la fille encore et toujours. Il gardait bien sur ses petits secrets, et encore, mais il était... lui-même, sans façade inutile, avec elle. Et il ne supportait pas qu'on la manipule sans qu'elle ne s'en rende compte.
Il n'arriva pas à détacher son regard des deux adolescents s'embrassant, cherchant à savoir si la jeune fille ne s'était pas réellement amourachée de cet imbécile. Non, elle n'était pas assez stupide pour tomber amoureuse d'un garçon manipulateur.
Seulement, il avait à moitié tort, car la jeune fille, si elle n'était pas éprise de Cormac, elle l'était du garçon aux cheveux platine, qui méritait lui aussi ce titre. Mais pourquoi embrassait-elle le Serdaigle, alors qu'elle était maintenant sure de ses émotions ?
Mais elle était incapable de penser, le garçon qui avait posé ses lèvres contre les siennes l'obnubilait étrangement, exactement comme ce fameux jour dans la salle commune des Serpentards ou Malefoy l'avait lui-même embrassé.
A ce souvenir, la fille réussit à se détacher précipitamment de l'autre garçon, baissant la tête pour ne pas qu'il voit son teint cramoisi. Qu'est-ce qu'il lui avait pris ?! Et avait Drago tout près... Elle pria silencieusement pour qu'il ne l'ait pas vu, et resta silencieuse, cherchant quoi dire. Faire semblant d'être amoureuse de lui pour se rapprocher ? Non, typiquement le comportement qu'elle détestait. S'enfuir en courant ? Oui, très bonne idée, mais elle ça l'avancerai pas. Lui dire la vérité ? Risqué, mais sans doute la meilleure solution qui s'offrait à elle –de son point de vue du moins-. Aussi elle se ressaisit pour relever la tête, entendant son c½ur cogner dans ses oreilles, évitant toujours le regard vert du garçon.
« Cormac je... Je voulais te dire, pour le match...
-Ce n'est pas grave Hermi', la coupa-t-il avec un sourire séduisant, tu avais eu peur, c'est moi qui m'excuse de m'être comporté ainsi. »
Malefoy aurait juré que si c'était possible, ses oreilles auraient fumées tant il était frustré de ne pas pouvoir intervenir. Ces intonations, ces gestes... Tout respirait le mensonge, tout était travaillé. Pourquoi ne le voyait-elle pas ?!
« J'ai... reprit la fille tout en essayant de calmer son c½ur battant la chamade, penser à quelque chose... Il parait que c'est un élève qui était dans la tribune ou on était qui a lancé le sort... »
Si elle ne le remarqua pas, Malefoy vit l'infime crissement qui saisit McLaggen. Le doute n'était plus permis. Seulement, la jeune fille s'engageait sur un chemin bien dangereux.
Heureusement, elle aperçut le regard du garçon face à elle qui, l'espace d'une seconde, était devenu froid et haineux, et elle en profita pour se réciter la liste des ingrédients nécessaire à la potion du polynectar. Bien sur, elle n'en avait nullement besoin, de cette potion, mais ainsi, elle récupérait son calme et sa capacité à réfléchir de façon cohérente, et elle sut comment faire pour vérifier les dire de son homologue. Car si Cormac était un mangemort, il porterait la marque des ténèbres.
C'est devant un prince des serpents qui peinait à s'empêcher d'intervenir qu'elle se lova dans les bras du Serdaigle, la tête contre son torse. Une vague de dégoût s'abattit sur le prince des serpents.
Mais la jeune fille continua de parler de cette voix hésitante, ne se forçant qu'à moitié, tout en prenant les bras du garçon dans ses mains.
« Il parait que... un élève de l'école serait devenu un mangemort...
-Hermi', tu t'en rends enfin compte ! s'exclama Cormac avec cette voix compatissante qui horripilait Drago. Tu devrais vraiment faire attention avec ce Malefoy ! »
La jeune fille ne laissa pas voir qu'elle était décontenancée. Elle ne s'attendait pas à ce que le garçon accuse son homologue avec autant de facilité. Cependant, elle continuait à relever les manches du pull que portait le garçon avec application, de façon la plus subtile possible pour qu'il ne le remarque pas.
« Oui mais... Il était sur le terrain et c'est lui-même qui a reçu le sortilège, donc...
-Et alors ? la coupa-t-il. Ce devait être un élève qui voulait se venger des mangemorts, ou un truc comme ça ! Mais qu'est-ce que... »
En disant cela, il avait légèrement reculé les bras, ce qui avait eu pour effet d'entrainer les mains d'Hermione, qui avait sans le vouloir rabattu le peu de manche qu'elle avait réussit à faire glisser.
« Tu n'es pas, dit-il avec une colère qui fit froid dans le dos à la nouvelle Serpentard, en train d'insinuer que je serai un mangemort n'est-ce pas ?!
-Je... Non, je... »
Ne trouvant pas d'excuse, inquiété par la réaction du Serdaigle –il fallait lui accorder que se faire accuser d'être partisan de Voldemort n'était pas très amical-, elle se trahit en ne trouvant pas quoi répondre. Il remonta alors la manche de son pull avec colère, montrant un avant-bras vierge de tout tatouage.
Malefoy, frustré, ne pouvait plus que se contenter d'écouter, le garçon aux yeux verts s'étant trop reculé, il n'était plus dans son champ de vision.
« Voilà, tu es contente ?! C'est lui qui t'as mis cette idée en tête hein, c'est Malefoy ! Mais demande-lui donc à lui de te montrer son bras, avant d'accuser tes amis ! Je comprends mieux pourquoi Weasley ne te parle plus... »
Sans demander son reste, le garçon rabattit la manche sur son bras avant de sortir de la bibliothèque, n'apercevant pas par miracle le Serpentard à côté duquel il passa, trop énervé.
Ce dernier rejoignit son homologue qui fixait la porte par laquelle Cormac était parti, encore trop sonnée par ce qu'il venait de se passer. Mais en voyant Drago, elle sentit une pointe de culpabilité d'avoir embrassé un autre garçon alors que son c½ur battait plus fort à chaque fois qu'elle voyait l'insupportable Serpentard, car elle faisait partie de ces gens n'appréciant pas les filles aux petits copains trop nombreux qui cherchaient ailleurs sans hésité, et l'insidieuse impression d'être comme elles lui donnait cette impression d'être fautive.
Mais ça ne suffit pas à l'empêcher d'être énervé contre le jeune homme blond platine. Elle s'en voulait d'avoir cru à son historie de mangemort, d'avoir osé se montrer si impolie et désagréable à un garçon qui ne demandait qu'à la séduire -même si cela la mettait mal à l'aise- et qui donc ne lui voulait pas de mal.
« Tu vois Malefoy, il n'avait pas de marque, je te l'avais dit, Cormac n'est pas un mangemort, lui ! »
Il accusa le mal que lui suscita cette accusation, ne sachant de toute façon pas quoi répliquer. Il était pourtant si sur que McLaggen cachait quelque chose... Ce n'était pas possible, il n'avait pas pu se tromper ! Cependant, il se sentait étonnement allègre. Car avec le jugement que lui avait porté Granger, il ne reviendrait pas de sitôt vers elle pour la draguer. Et il en était bien content.
Mais ce n'était pas son avis, à elle. Elle avait encore perdu un ami pour ce blondinet suffisant. Et tout ce qu'elle avait trouvé à faire, c'était d'aimer ce garçon. Et garder ça seule, sans que personne ne le sache, lui pesait atrocement.
Ne réussissant pas à rester en colère, car elle ne lui en voulait pas tellement maintenant que Cormac était loin et qu'elle arrivait à se rappeler que ce garçon n'est pas si important que ça pour elle. Elle tenait plus à l'espèce d'entente qu'elle avait avec Malefoy. Entente qu'elle espérait récupérer maintenant qu'elle avait parlé à Cormac.
« Tu sais, demanda-t-elle au bout de quelques instants, où est Zabini ?
-Tu cherche Weasgirl ? Ils doivent être à la salle commune vue l'heure... »
Hermione tiqua au surnom qu'utilisa une nouvelle fois son homologue pour appeler Ginny, le nom de famille simple étant habituellement utilisé pour Ron, mais elle trouvait qu'il aurait put trouver plus sympathique comme sobriquet.
« Arrête de l'appeler comme ça...
-Tu veux que je parle d'elle comment ? Dire « la petite amie de Blaise » à chaque fois est très ennuyant, et tu n'apprécies pas « la s½ur de Weasmoche ». Sa sonne très bien Weasgirl. »
La jeune fille leva les yeux au ciel. Décidemment, on ne le changerait plus ! Mais elle sortit alors sans rien dire, le garçon bien évidemment sur ses talons. D'ailleurs, une question revint dans son esprit, et contrairement à d'habitude, elle n'était pas en pleine nuit à réfléchir quand elle y pensa, donc elle profita pour demander au garçon blond :
« Au fait, quand se terminera ta mission ?
-Sa ne te plait pas de m'avoir rien que pour toi jour et nuit ? répondit-il en éludant la réponse avec un air ironique. »
A cette question, les réponses secrètes de la préfète se firent en deux partie : Non, sa l'ennuyait particulièrement qu'il soit là, rappelant à son c½ur qu'elle s'était amouraché de ce fichu garçon arrogant, mais bien sur que oui, elle appréciait particulièrement de sa présence, mais elle n'avouerai jamais ni l'un ni l'autre.
« Comme si c'était possible que sa me plaise !
-Ma beauté est pourtant rare et très agréable à contempler...
-C'est ça Malefoy, c'est ça.
-Ne nie pas ne jamais en avoir profité ! »
Hermione rosit légèrement, sachant très bien qu'il faisait référence aux fois ou, sans s'en rendre compte, elle le détaillait de ses yeux noisette. Seulement, elle était trop contente d'avoir à novueau une chamaillerie avec lui pour se laisser aller à sa gêne, et répondit avec sarcasme :
« Dans tes rêves Malefoy !
-Mes rêves sont étrangement réels alors Granger. »
Il ne comptait pas lâcher l'affaire. Cela faisait trop longtemps que, pour pousser cette fille à parler à McLaggen, il s'était retenu d'apprécier leurs légendaires disputes, qui le divertissait bien plus que de parler avec Pansy et Astoria, qui semblaient intéressées que par leurs garde-robes, leurs maquillages, leurs coiffures, et éventuellement les ébats de Parkinson avec son petit ami –dont elle changeait régulièrement-. Là, c'était un réel partage, et il était sur que même si elle ne l'admettrait jamais, l'ancienne Gryffondor appréciait tout autant.
« Alors, dit-elle en confirmant les pensées du garçon, il faut arrêter de rêver éveillé.
-Ce ne serait plus drôle.
-Qu'est-ce qui est drôle ? De m'imaginer passer mon temps à te regarder ?
-Par exemple... »
La dernière phrase de chacun leur avait échappée. Notamment pour Drago, qui ne comprit pas pourquoi il avait dit ce qu'il pensait avec dépit. Et puis quoi encore, il allait se mettre à genoux et la prier de devenir son amie ? Car oui, au fond c'était ça sa pensée. Le froid et ancien pas vraiment blanc comme neige mangemort souhaitais que la Sang-de-Bourbe miss Je-Sais-Tout devienne quelque chose de plus, de mieux que juste une mission, ou un homologue.
C'est donc juste devant le portrait du vieillard au nez crochu que l'ancienne rouge et or s'immobilisa, regardant le prince des serpents sans comprendre.
« Pardon ? »
Mais alors qu'il s'apprêtait à sortir une des excuses les plus minables de sa vie, Malefoy fut distrait par les voix qui se rapprochaient, venant de derrière le portrait –et donc de la salle commune des Serpentards-.
Hermione aussi les avait entendues, et c'est avec surprise qu'elle vit Blaise, tenant Ginny par la main, et quelques autres Serpentards, dont Goyle et Parkinson, sortir de la maison des serpents avec des airs enjoués et conspirateurs. Même la cadette Weasley semblait relativement acceptée.
« Drayyyyy ! s'exclama une voix rendue affreusement aiguë par l'état de surexcitation dans lequel était Pansy, possessive de ce son. Il ne manquait plus que toi, on t'avais attendu, mais comme tu venais pas on s'est dit que tant pis, on allait devoir faire sans toi cette année, mais puisque tu es là, ben on va pouvoir...
-Parkinson, la coupa le garçon blond avec irritation, par pitié, tais-toi. Blaise, c'est aujourd'hui ?
-Oui Drag', je me disais bien que tu avais l'air d'avoir oublié.
-Et comment on va faire sans Rogue pour nous couvrir ?
-Slughorn ne se rendrait pas compte qu'un crapaud serait collé sur ton visage, ne t'inquiètes pas ! »
Avec un sourire en coin, bien que se reprochant d'avoir osé oublier quelque chose d'aussi important, avec toutes ces histoires de retrouver McLaggen sa lui était totalement sorti de la tête, il se tourna vers son homologue qui se demandait bien ce qui se passait.
« Granger, rentre sans moi, exceptionnellement ce soir tu vas pas pouvoir me contempler ! »
Elle fronça les sourcils, ne relevant même pas la pique. Elle était affreusement curieuse, et l'ambiance fêtarde ne lui inspirait pas confiance.
« Ginny, dit-elle en se tournant vers sa meilleure amie, tu viens avec moi ?
-Hermione, hésita-t-elle en regardant son petit ami, je ne serais pas là non plus ce soir...
-Quoi ?! »
Abasourdie, l'ancienne Gryffondor se dit que la rouquine semblait être acceptée parmi les serpents grâce à Blaise. Aussi, elle lui adressa un regard qui en disait long sur son envie de les accompagner. Après tout, ils n'avaient pas l'air de vouloir aller faire une promenade de santé, et il faudra qu'elle soit là pour mettre des limites devant cette troupe qui semblait bien partie pour transgresser le règlement...
« Blaise, s'il te plait, elle pourrait... ? demanda alors la fille aux cheveux roux à Zabini.
-Gin', je suis désolé, mais je peux pas imposer une deuxième... »
Il chercha comment dire de façon gentille à la fille qu'il aimait que ses amis Serpentards lui en voudraient de ramener une deuxième peste ancienne Gryffondor, quand Drago intervint à la surprise de tous.
« C'est bon, elle est avec moi. Le problème est régler, allons-y ! »
Alors que les regards qui s'échangèrent ne laissèrent pas de doute sur l'appréciation qu'avaient les adolescents sur cette invitée surprise, ils se mirent en route dans un couloir des cachots qu'Hermione ne connaissait pas. Dans quel pétrin s'était-elle fourrée, c'est ce qu'elle se demandait en boucle alors que sa tête frôlait un plafond beaucoup trop bas dans une galerie qui se faisait de plus en plus serrée.
Attrapant la manche de Malefoy, elle fit en sorte que lui seul puisse l'entendre.
« On est où là ? Et où on va ?
-Un passage secret, souffla le garçon avec sarcasme, tu connais ? Et il nous mène directement tout près du lac.
-Le lac ? Mais pourquoi ? On n'a même pas mangé ! Est-ce qu'on est autorisé à sortir au moins ? »
Bien sur, cette dernière question était purement inutile, elle avait très bien compris que tout ceci n'allait pas être fait avec les professeurs les surveillants gentiment. Il se pencha vers elle, beaucoup trop proche pour qu'elle reste stoïque, et elle sentit son odeur, cette odeur qu'elle ne pouvait pas assez respirer à son gout, cette odeur emplissant ses rêves, cette odeur aux accents d'interdit et d'inaccessible, faire accélérer son rythme cardiaque, au point qu'elle se demandait si tout le monde ne pouvait pas l'entendre.
« Granger, tu me fais de la peine des fois. Arrête de poser des questions, je ne vais te dire qu'une chose : tu vas peut-être apprendre à t'amuser là-bas, à t'amuser pour de vrai, pas comme quand tu es plongée dans un de tes fichus bouquins. Détends-toi, et profite. »
Alors qu'il se retourner pour regarder à nouveau devant lui, permettant à la jeune fille de respirer à nouveau correctement, sa baguette émettant une pâle lueur, comme celle de tous les autres élèves se trouvant dans le boyau. Elle soupira.
Dans quoi s'était-elle encore embarquée à cause de sa curiosité et de ces maudits Serpentards ?
Drago-Kayla, Posté le mardi 04 septembre 2012 16:04
T'inquiete, j'avance ! :) Tu vas bien ?
Je me demande si ils vont faire la fete, je sens que ça va etre drole !